Hier werden die Unterschiede zwischen zwei Versionen angezeigt.
Beide Seiten der vorigen Revision Vorhergehende Überarbeitung Nächste Überarbeitung | Vorhergehende Überarbeitung | ||
gedankenexperimente:ununterscheidbare_individuen [2019/01/04 19:48] jge [1. Quelltext] |
gedankenexperimente:ununterscheidbare_individuen [2019/01/06 11:42] (aktuell) jge [4. Kommentar] |
||
---|---|---|---|
Zeile 5: | Zeile 5: | ||
Leibniz, Gottfried Wilhelm: Streitschriften zwischen Leibniz und Clarke: VII. Leibniz' viertes Schreiben. In: Die philosophischen Schriften von Gottfried Wilhelm Leibniz, hg. von C. I. Gerhardt, Berlin: Weidmann. 8 Bde. Bd. 7, 1890, S. 345-440, hier S. 372-373. [[https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Die_philosophischen_Schriften_von_Gottfried_Wilhelm_Leibniz]] | Leibniz, Gottfried Wilhelm: Streitschriften zwischen Leibniz und Clarke: VII. Leibniz' viertes Schreiben. In: Die philosophischen Schriften von Gottfried Wilhelm Leibniz, hg. von C. I. Gerhardt, Berlin: Weidmann. 8 Bde. Bd. 7, 1890, S. 345-440, hier S. 372-373. [[https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Die_philosophischen_Schriften_von_Gottfried_Wilhelm_Leibniz]] | ||
- | »4. II n'y a point deus individus indisceroables. Un gentilhomme | + | »4. Il n'y a point deux individus indiscernables. Un gentilhomme d'esprit de mes amis, en parlant avec moy en presence de Madame l'Electrice dans le jardin de Herrenhausen, crut qu'il trouveroit bien deux feuilles entierement semblables. Madame l'Electrice l'en defia, et il courut longtemps en vain pour en chercher. Deux gouttes d'eau ou de lait regardées par le Microscope, se trouveront discernables. C'est un argument contre les Atomes, qui ne sont pas moins combattus que le vuide, por les principes de la veritable metaphysique. |
- | d'esprit de mes amis, en parlaDt avec moy en presencc de Hadame l'Elec- | + | |
- | trice dans le jardin de Herrenhauseo, crut qu'il trouveroit bien deux feuilles | + | |
- | entierement semblables. Madame l'EIectrice Ten defia , et il counit long- | + | |
- | temps en vain pour en chercher. Deux goutles d'eau ou de lait regard^es | + | |
- | par le Microscope, se Irouveront discemables. C'esl uq argument contre | + | |
- | les Atomes, qui ne sont pas moins combattus que le vuide, par les prin- | + | |
- | cipes de la veritable metaphysique. | + | |
- | 5. Ces (^rands principes de la raison süffisante el de l'identitä des in- | + | 5. Ces grands principes de la raison suffisante et de l'identité des indiscernables, changent l'etat de la Metaphysique, qui devient reelle et demonstrative par leur moyen: au lieu qu'autres fois elle ne consistoit presque qu'en termes vuides. |
- | discernables, cbaogent l'etat de la Metaphysique, qui devienl reelle et de- | + | |
- | monstrative par leur moyen: au lieu qu'autres fois eile ne consistoil pres- | + | |
- | qiie qu'en termes vuides. | + | |
- | 6. Poser deux cboses indisceroables, est poser la mime cbose sous | + | |
- | denx noms. Ainsi Thypolhese, que l'univers auroit eu d'abord une autre | + | |
- | Position du temps et du lieu que celle qui est arrivoe efTectivement, et | + | |
- | que pourlant toutes les parties de l'univers auroient eu la m6me position | + | |
- | cntre elles, quo celle qu'elles ont receue en eSect, est une fiction im- | + | |
- | pDSsible. | + | |
- | 7. La meme raison qui fait que l'espace bors du monde est imagi- | + | 6. Poser deux choses indiscernables, est poser la mème chose sous deux noms. Ainsi l'hypothese, que l'univers auroit eu d'abord une autre position du temps et du lien que celle qui est arrivée effectivement, et que pourtant toutes les parties de l'univers auroient eu la même position entre elles, quo celle qu'elles ont receue en effect, est une fiction impossible. |
- | nairc, prouve que loul espacc vuide est une cbose imaginaire, car ils ne | + | |
- | diCTerent que du grand au petit. | + | |
- | 8. Si l'espace csl une propnetä ou un attrihut, il doit etre la pro- | + | 7. La meme raison qui fait que l'espace hors du monde est imaginaire, prouve que tout espace vuide est une chose imaginaire, car ils ne different que du grand au petit. |
- | prietp de quelque substance. L'espace vuide borne, que ses patrons sup- | + | |
- | posent eutre deux corps, de quelle substance seral-il ta proprietä ou | + | |
- | l'affeclion? | + | |
- | 9. Si l'espace infioi est l'imniensilä, l'espace ßni sera l'oppos^ de Tim- | + | 8. Si l'espace est une propieté ou un attribut, il doit etre la proprieté de quelque substance. L'espace vuide borné, que ses patrons supposent entre deux corps, de quelle substance serat-il la proprieté ou l'affection? |
- | mensit^, c'est ä dire, la meosurabiliti^, ou l'^tendue bornfec. Or l'^tendue | + | |
- | doit etre raffectioo d'un ^tendu. Hais si cet espace esl vuide, il sera un | + | |
- | attribul saus sujet, une 6tendue d'aucun 6teadu. C'est pourquoy, en faisant | + | |
- | de l'espace une propriete, l'on tombe dans raon senliment qui le fa'tl un | + | |
- | ordi'e des choses, et non pas quelque chose d'absolu. | + | |
- | 10. Si l'espace est udb realile absolue, bien loin d'etre une propnet^ | + | 9. Si l'espace infini est l'immensité, l'espace fini sera l'opposé de l'immensité, c'est à dire, la mensurabilité, ou l'étendue bornée. Or l'étendue doit etre l'affection d'un étendu. Mais si cet espace est vuide, il sera un attribut sans sujet, une étendue d'aucun étendu. C'est pourquoy, en faisant de l'espace une proprieté, l'on tombe dans mon sentiment qui le fait un ordre des choses, et non pas quelque chose d'absolu. |
- | ou accideotalil^ oppos^e k la subslance, il sera plus subsistant que les | + | |
- | substances, Dieu ne le sauroil dMruire, ny mönie changer en rien. II est | + | 10. Si l'espace est une realité absolue, bien loin d'etre une propreté ou accidentalité opposée à la substance, il sera plus subsistant que les substances, Dieu ne le sauroit détruire, ny même changer en rien. Il est non seulement immense dans le tout, mais encor immuable et eternel en chaque partie. Il y aura un infinité da choses eternelles hors de Dieu.« |
- | non seulement imaieose dans le tout, mais encor immuable et etemel en | + | |
- | chaque partie. II y aura un infinite de choses eternelles hors de Dieu.« | + | |
Gottfried Wilhelm Leibniz: Des Freyherrn von Leibnitz Kleinere Philosophische Schriften ... von Heinrich Köhler teutsch übersetzet ... Jena, Mayerische Buchhandlung, 1740. Darin: IV. Mit Herrn D. Clarken gewechselte Schriften, S. 153-155. | Gottfried Wilhelm Leibniz: Des Freyherrn von Leibnitz Kleinere Philosophische Schriften ... von Heinrich Köhler teutsch übersetzet ... Jena, Mayerische Buchhandlung, 1740. Darin: IV. Mit Herrn D. Clarken gewechselte Schriften, S. 153-155. | ||
Zeile 70: | Zeile 42: | ||
===== 3. Argumentative Funktion ===== | ===== 3. Argumentative Funktion ===== | ||
+ | Gibt es den absoluten Raum? Leibniz meint, das Räumliche sei eine Eigenschaft von Gegenständen, daher könne es nur Raum geben, wenn zugleich etwas in ihm existiert. | ||
===== 4. Kommentar ===== | ===== 4. Kommentar ===== | ||
+ | Ist das überhaupt ein Gedankenexperiment? Zunächst mal stellt Leibniz die Behauptung auf, dass es keine zwei von einander verschiedenen völlig gleichen Gegenstände gäbe. Gäbe es völlig gleiche Gegenstände, wären sie dasselbe: »eine Sache unter zween Nahmen«. Der »empirische« Beweis, dass es nicht möglich war, zwei gleiche Blätter im Garten zu finden, ist vielleicht etwas schwach. Der Fortgang des Arguments scheint mir aber eine //Petitio// zu sein: wenn Raum ebenfalls eine Eigenschaft ist, dann sind zwei Gegenstände ja schon dadurch mit unterschiedlichen Eigenschaften behaftet, dass sie unterschiedliche räumliche Positionen einnehmen. | ||
===== 5. Literatur ===== | ===== 5. Literatur ===== | ||